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Hallo Lola - Ohla Lola

4 décembre 2015

2 nuits à Hong Kong

Je sors de l'hôtel et prends la rue qui me semble la plus fréquentée avec plus de lumières, un choix complètement pris au hasard. Je marche, autour de moi se dressent des immeubles hautes un peu délavé par la pluie, un peu défraîchi par l'humidité permanente. Il fait doux ce soir là à Causeway Bay sur l'ile de HongKong. J'aperçois une petite entrée. Une affiche dans la vitrine annonce des tarifs pour des massages. L'entrée est propre, net, bien entretenue. J'ai envie d'un massage. Mais j'explore d'abord les petites boutiques et bouis-bouis dans les rues de ce quartier. Il y a un tas de choses qui ne servent à rien, des assiettes fleuris, des crayons Disney, des gommes en forme de voitures. Ça ne me prends pas plus de 8 minutes pour me retrouver à nouveau devant la porte de ce salon de massages. J'actionne le bouton près de la porte et la porte vitré se glisse sur le côté. A l'acceuil au rez-de-chausse ne se trouve personne, alors je monte l'escalier étroit au premier étage ou je manque de peu une collision avec un jeune homme asiatique, probablement un client. Une jeune femme derrière un comptoir me souris. Quand je lui fait part de mon souhait d'avoir un message elle me propose d'abord une double formule de massage des pieds; 1h40! Ça me semble un peu trop long, mais on tombe finalement d'accord sur un simple massage médical  de 50minutes en pièce privé. Une autre dame me guide à travers les couloirs, quelques clients assis confortablement dans des grands fauteuils se font masser les pieds dans ces salons ouverts et tamisés. A ma grande surprise je constate qu'il y a une majorité de masseurs. Jusqu'à présent je pensais que c'était plus un travail de filles. J'arrive dans ma petite pièce privé, la dame me demande de me changer et me tend un genre de pyjama très large d'une couleur qui est entre le rouge foncé et la marron. Elle ferme la porte derrière elle; la pièce est à peine plus grande que la table à massage.Je me change, mes vêtements de rue et mes chaussures atterrissent dans un petit armoire posé à côté de la table. En attendent ma masseuse je m'assoit sur la table. J'entand quelqu'un marcher à travers le couloir, par des fentes d'aération en bas le la porte j'appercois de pantoufles et des pieds qui me font penser qu'il s'agit d'un homme. Devant la porte les pieds s'arrêtent et se tournent vers la porte, le poignet tourne et un jeune homme asiatique entre et me souris. "Hello." il dit et je réponds la même chose "Hello." Il es grand, svelte, les cheveux courts, des lunettes au cadre noir avec des yeux brillants au regard doux. Je tente de lui expliquer que je mal à l'épaule et la nuque en lui assurant qu'il peut plus insister dans ses endroits la. Il m'instale sur la table sur le ventre la tête dans le trou et il me couvre d'une grande serviette. Dès le début du massage ça fait mal, tellement c'est fort. C'est toujours pareil, en Chine la massage c'est pour les masochistes. Au début j'arrive à retenir mes gémissements de douleur mais après vingt minutes des petites bruits commencent à s'échapper de ma bouche. Le garçon me demande plusieurs fois "Ok?" et puisque je veux être très fort ma unique réponse restera "OK!" Il place sont coude à côté de ma colonne vertébrale vers le milieu du dos et s'y met à appuyer de tout sont poids en se penchant sur moi, j'entend sa respiration. Au bout de quelques secondes je sens ma tête se vider de toute pensée et de se remplir avec une légèreté palpitante. Il tient encore sa position puis se retire pour continuer à chercher les meilleurs endroits pour me faire souffrir de douleur. Au bout de 30 minutes il me donne une serviette enroulé dans ma main et se met à rigoler quand il constate que je la serre de toute mes forces. Il y a une sorte de tension entre nous que je n'ai encore jamais ressenti quand c'est une fille qui me masse, je ne retient pas mes gémissements avec lui et ça le fait encore rigoler. Monsieur m'indique de me lever, je me sens à la fois très vivante et très morte; et je pensais que c'était fini, mais mon soulagement ne reste qu'une petite seconde car il m'indique de m'allonger sur le dos. Il me met une serviette sur les yeux et continue de me torturer. Et puis il me coupe le sang dans la jambe droite, j'ai encore se sentiment d'ivresse qui s'installe doucement dans mon cerveau, quand il lâche sa prise au bout d'une petite éternité je suis envahi d'un sentiment de plaisir qui se dessine inévitablement sur mes lèvres. Il doit être en train de me regarder car je l'entend faire un soupir qui m'indique sa satisfaction qui veut dire "Ma petite, je t'ai eue, là je fais avec toi ce que je veux!" Il reste très professionnel et continue son massage entre douleur et plaisirs, en appuyant, tirants, tournant mon corps jusqu'à faire craquer mes os. Je me laisse faire, je gémis, sa respiration s'accelère. Il m'allonge encore sur le dos et cette fois si il me coupe la circulation dans le deux jambes, mon corps commence à faire des convulsions, je tremble de plaisir, il me donne une extase sans même me pénétrer. Puis il m'assoit, me fait signe de m'avancer et il s'assoit derrière moi, me prends par les épaules, me tire en arrière ses genoux dans mon dos, je suis l'arche, lui c'est l'archer. Il tire encore, jusqu'à ce que ma tête se trouve à côté de la sienne, sa respiration est très vite, mon dos est suspendu sur ses genoux et mon corps fléchi au maximum un arrière. Je gémis dans cette position inattendue. Il soupire pour rassembler ses forces de me tenir ainsi encore un peu plus longtemps. Une sonnerie retentit et le garçon disparait soudainement avec un souriant "Ok, bye bye."

De retour dans la rue je me sens différente, mieux qu'après un orgasme, plus bafouée qu'après du sexe très violent, plus forte qu'après une tasse de café. Je suis prête pour attaquer la nuit. Mon inspiration m'indique de me diriger vers Causeway Bay, alors je traverse Victoria Park à pieds. Malgré l'heure tardive l'endroit est toujours peuplé par les épicuriens du sports. Joggers, tennis-mans, basketteurs, footballeurs, nageuses sont au rendez-vous de leur exercice physique après une longue journée de travail. Dans l'après-midi j'avais remarqué un bar dans la rue derrière Luis Vuitton, et Dior, mais en passant devant à nouveau je constate avec déception qu'il n'y a qu'une petite dizaines de personnes, venus en couple ou en petit comité, tous engagés dans des conversations. Je ne me sens pas me faire ma place parmi eux. A part ce bar, je ne vois que des boutiques de fringues, de bijoux ou de produits de beauté dans les quelques rues que je traverse au hasard. L'endroit ne me donne pas envie, et je décide de prendre le métro en direction de Central. Je me perds dans le couloirs, prends la mauvaise sortie, me trouve en face de la baie ou la grande roue tourne toujours, mais après une Odyssée de 30 minutes je me trouve finalement sur des Voeux Road, prête à enjamber la montagne en direction du quartier des bars penché sur la pente à 500m au dessus de moi caché entre des immeubles d'une cinquantaine d'étages. C'est le début de la semaine, il n'y a pas énormément de monde, les premiers bars que je vois m'inspirent aussi peu que celui de Causeway Bay. Entre 2 immeubles j'appercois une zone pédestre, des tables sont posées sur le passage, l'ambiance semble conviviale. Je prends cette direction et constate vite que je me trouve dans le coins des bars à chichas. Mauvaise pioche, je ne fume pas, mais l'endroit est sympa et je me fraye un chemin à travers les tables. La passage se termine par un escalier étroit qui semble mèner nul part mais je décide quand même de le prendre en me disant que j'aurais une meilleure vue de la haut et ainsi le temps de décider ce que j'allais faire. A mi-hauteur de l'escalier je tombe sur une terrasse perchée, quelques tables, un bar, et un groupe d'une petite vingtaine d'hommes, des bières à la main, papotant devant le bar. Et je décide de faire halte dans cet endroit. Au comptoir je commande une Corona et m'installe sur une chaise haute. Les hommes, tous des expatriés européens autour de moi ne s'approchent pas pour entamer une conversation alors je préfère me mettre à l'écard et me dirige vers une table en terrasse pour contempler la scène avec une petite distance. Sur une table à côté sont assis deux jeunes hommes asiatiques, j'arrive à établir un contact des yeux avec l'un d'entre eux, mais après 5 minutes il se lève me fait signe de la tête pour dire au revoir et s'en va. D'un coup deux des expatriés s'approchent de moi, ils ne marchent pas très droits et se soutiennent l'un et l'autre. Celui à droite me demande "Hey, are you from Manchaster?" "No, I'm definitely not from Manchaster." et avant que je puisse y ajouter quoi que se soit, il s'excuse et les deux repartent vers leur place au bar. L'asiatique qui est resté à sa table à vue la scène et quand nos regards se croisent on se fait un grand sourire, il lève sa bouteille de bière, je fais de même et on trinque à distance. Il s'approche après quelques minutes de regards et de sourires échangés et une conversation s'engage. Il s'appelle Gong Zhi Zhong, mais il se présente en tant que Walter, une habitude des asiatiques qui sont en contact régulier avec des occidentaux, d'avoir un prénom plus facile à retenir pour les "nez hauts". Il est grand, environ 1,78, très fin, manager dans 6 restaurants, dont un qu'il semble gérer plus que les autres et il me raconte non sans fièrté qu'il détient des parts de ce restaurant qui se trouve à deux pas d'ici. Il a 29ans, a commencé à travailler à 17ans, est parti au Canada à 21 ans ou son oncle voulait lui apprendre la mécanique des voitures, puis à rejoint un cousin à Tokyo pour créer une carte de cocktails raffinées d'un hotel de luxe et s'est finalement retrouvé de retour à Hong Kong ou il s'est marié et à eu un garçon qui a maintenant 5 ans. Il se plaint de travailler trop et de ne pas s'occuper bien de sa femme qui serait frustrée de ne pas le voir assez souvent. "Do you want to see my restaurant?" avec ma curiosité naturelle et sans crainte je ne peux répondre que "Yes, of course!" Et on se retrouve sur les petites escaliers, en entament les marches vers le haut. On monte encore 2 rues plus haut jusqu'à se trouver devant une entrée vitrée sombre, une plaque en bronze très neutre indique G7 - private dining. Il nous fait pénétrer dans l'endroit. Le restaurant est départagé un plusieurs petites pièces décorés avec gout et simplicité, cuisine ouverte, la carte aux plats italiens est excquise, raffinée et cher. Walter m'explique qu'à Central les gens, qu'ils soient VIP, artiste, celebrité, ou PDG, ils ne recherchent que du cher et de l'exclusivité mais qu'il ne comprennent rien aux vins italiens, ni au Champagne. Et quand ils en boivent trop et vont vomir dans les chiottes, c'est lui même qui netoye car il ne va pas demander à son cuisinier ou a son serveur de le faire, et pas non plus attendre la passage de la femme de menage le lendemain matin. On ouvre une bouteille de champagne rosé et on trinque, on papote de tout puis de sexe et au bout d'un certain moment on part tout naturellement en taxi à mon hôtel. C'est avec simplicité qu'on se déshabille et qu'on prend la douche ensemble, on se met du savon dans les mains et on se lave mutuellement. Je frotte sa queue qui est déjà toute dure. Il est dur de partout, pas de graisse, un ventre à tablette de chocolat, et très très mince. Son regard est aguichant, son sourire est séduisant. On s'embrasse avec candeur. Puis on continue sur le lit ou je commence par prendre sa queue toujours aussi raide dans la bouche et je le suce profondement. Toute excité il me renverse et plonge ses doigts dans ma chatte. Ses vas et viens me font gémir de plaisir. Au moment qu'il me penetre avec son sexe je suis surprise par le naturel et la légèreté de se moment, on se regarde dans les yeux, on entre en profonde connexion comme si on avait couché ensemble déjà pleins de fois. Il déverse sa sémence en moi. Allongé l'un à côté de l'autre notre conversation animée reprend et on parle de tout et de rien avant de s'unir une deuxième fois. On reprend une douche ensemble et on se dit au revoir. "Keep in touch." "Yeah, give me your whatsapp." "Ok, let's try to meet again tomorrow." "Yes, great idea. I'll text you. Bye."

Le lendemain on échange quelques messages et on prévoit de se voir après la fermeture du restaurant. Mais à un moment la conversation s'interompt, je ne reçois plus de messages et je ne le reverra pas. Déçue de cette tournure, me disant que j'ai été naïve de l'avoir pris pour une personne sincère et aimable, je me retrouve à nouveau à errer dans Central car avec ce jet-lag, la nuit c'est impossible de dormir, donc tant mieux essayer de m'amuser malgré cette désillusion. Je passe à côté de quelques bars chics, avec des personnes chics, buvant des boissons chics. Un garçon, la casquette à l'envers un T-shirt fleuri enjambe mon pas et se met à me parler. Il a un accent pakistanais, fais des blagues nuls et ne m'inspire pas du tout. Je reste polie pour un instant et le laisse me faire la conversation. Au bout d'un certain moment exaspérée par le fait que malgré mes réponses courtes et évasives il ne comprenne toujours pas que je ne suis pas intéressée je sors mon portable et commence à écrire un message à Walter. Le jeune homme fini par s'impatienter et me dit au revoir. Je glisse le téléphone dans ma poche sans envoyer le message et continue mon chemin. Devant un bar des employés tentent de me faire entrer en disant que c'est Ladies night. Je lance un regard par dessus l'épaule du monsieur. Le bar n'est pas plus remplie que les autres autour, il est profond, quelques personnes sont installés au bar et sur les tables, au bout il semble y avoir une piste de danse avec 4 ou 5 personnes qui suivent le rythme de la musique. Me disant que là ou il y a des gens qui s'amusent il y a peut être un moyen de s'amuser avec eux j'entre. Au bar je commande une bière et après même pas une minute un jeune homme blond atterri très maladroitement sur la place à ma gauche, il se tient au bar avec une main pour rester à peu près assis, dans l'autre il a un verre de bière à moitié rempli. Il tourne très lentement sa tête et me dévisage avec un regard complètement flou. Je me dis que Central la nuit c'est la couveuse des expatriés seuls et frustrés qui tentent de laver leur chagrin avec une overdose de bières. On trinque à nos malheurs et je lui demande d'ou il vient. "I'm from England." me répond-il avec un lourd accent russe. "And what do you do here in Hong Kong?" "I'm IT manager for a bank." "Let's go dance." Il me suit en marchant en zig-zag. En dansant il veut me prendre par les mains, mais je ne le laisse pas me toucher. Je n'ai pas envie de le soutenir, j'ai juste envie de noyer mes propres malheurs dans la musique, dans les basses qui font vibrer mon corps et dans les pas de danse que je commence à enchaîner. Un petit groupe de jeunes hommes asiatiques se met très vite à m'encourager à danser plus et je me laisse aller. Les yeux fermés, les mains vers le haut, je balance mes hanches sur le rythme, criant avec la chanteuse de Major Lazer "We all need someone to lean on!" de toutes les forces que mes poumons me donnent. L'anglais-russe tente l'approche d'une nouvelle fille qui s'enfuit rapidement. Je danse avec un groupe d'amis chinois dont apparemment la fille ayant pris le fuite fais parti. Elle me prend par la main et m'emmène à sa table. On trinque aux hommes ivrognes. Et voilà que l'homme ivre a retrouvé son chemin au bar depuis la piste de danse. On le rejoint, la chinoise veut l'allumer en disant qu'on pourra partir chez lui à trois; lui, moi, elle. Mais il est tellement pété qu'il n'arrive même plus à répondre. Sur la table des chinois, deux personnes se sont endormis, la fille part fumer une cigarette avec l'anglais, il n'y a plus grand monde sur la piste et je décide de poursuivre mon chemin en disant au revoir aux personnes que j'avais croisés.

Ma nouvelle idée est de rentrer à pied, ce qui devrait être faisable même sans plan juste en suivant les rails du tramway. Je regrette très vite de ne pas être allée faire pipi avant de partir du bar, car les 2 bières consommés me mettent maintenant dans une situation assez urgente. Je passe devant une grande porte vitrée sur laquelle je lis "Mandarin Oriental Hotel" La dedans au moins je vais pouvoir trouver des toilettes classes qui sentent bon. Mais de l'autre côté de la porte je me trouve dans un vaste centre commercial, avec des boutiques fermés, il est quand même 1heure30 du matin, un panneau qui est censé me montrer la direction vers l'hôtel pointe sur 5 escalators qui partent dans différents directions. Je fais très vite demi tour me rappelant mon odyssée du début de la soirée et décide de me fier au chemin que les rails m'indiquent. Mais j'en peux plus et me résilie finalement à monter des petits escaliers qui semblent mener vers un petit parc, je je compte me soulager entre les arbres. Sauf que l'escalier de mène pas au parc mais vers un pont qui traverse la rue. Tant pis, je m'accroupie au milieu de l'escalier, j'essaye de surveiller d'un oeil le bas de l'escalier de l'autre le haut de l'escalier pour ne pas me faire surprendre par un passant nocturne, je soulève ma petite jupe rouge, baisse ma culotte et je suis envahi d'un profond sentiment de soulagement et de bonheur quand je laisse sortir mon champagne qui s'écoule dans un petit ruisseau sur les marches de l'escalier. Suivre les rails du tramway n'est pas sans complications, il y a des grandes axes routières à traverser, pour ne pas passer au milieu des carrefours il faut des fois que je fasse de détours en montant sur les pentes des trottoirs de rues qui mènent vers les montagnes du peak jusqu'à trouver un endroit ou c'est moins risqué de traverser. Après un bon moment de marche j'entend de la musique et j'apercois une foule de personnes sur un coin de trottoir à deux intersections de moi en direction de la baie. Une soudaine inspiration me fait quitter mon chemin, étant attiré par cette vie nocturne inattendue que je venait de découvrir. Je crois me trouver à Wan Chai quand je pénètre dans le bar qui est bondé de monde. Il faut que je me fraye un chemin pour arriver au bar. Autour de moi il y a des expatriés, des asiatiques, des hommes, des femmes, mais bien plus d'hommes que de femmes. Je trouve une place au bar à côté d'un jeune homme fin et élégant sans cheveux. Il engage immédiatement une conversation et m'offre un verre. Il s'appelle Sam, est marocain; la conversation se poursuit en français, des fois en anglais, il a étudié à Paris il y a dix ans et il me présente David, son patron. David est français, et ce soir il fait un genre de soirée de Noël avec ses employés dont il dit que ce sont tous ses avocats. Sam me demande comment je trouve Hong Kong. Pensant à mon expérience de la précédente soirée je lui répond: "Furtif et superficiel." Sam est joueur et sur de lui, on danse ensemble, je le taquine, je l'allume et ça me donne un très grand plaisir de jouer ainsi avec lui car il a la courtoisie de ne pas être lourd, de ne pas tenter maladroitement de m'embrasser ni de me toucher les seins ou les fesses. David montre une certaine timidité, semble moins sur de lui, mais je sens qu'il est autant intéressé que Sam. Notre conversation se porte sur la philosophie des relations entre hommes et femmes, nos regards en disent plus que les mots, mais il ne semble pas s'en rendre compte. "Sam, il fait tomber amoureux toutes les filles." il semble un peu jaloux. "C'est ce qu'il veut Sam, il veut séduire les femmes et c'est comme ça qu'il y arrive. Tu peux y arriver aussi si tu le veux vraiment." "Quand je ne suis pas à plus de 50% sur, je ne demande pas à une fille si elle veut partir avec moi." Son calcul m'amuse et je commence à le taquiner sur les pourcentages, il semble vexé et se retire pour rejoindre d'autres de ses employées à l'extérieur du bar. Je continue de jouer avec Sam, je lui prends ses mains les tiens derrière sa nuque et fait semblant de vouloir l'embrasser mais je reste à quelques centimètres de sa bouche. Il pousse un soupir d'excitation. Je lui caresse le torse et fais passer mes mains sur son sexe, puis je fais un pas en arrière en faisant un geste comme si je m'avais surprise moi-même de faire une frivolité. On s'amuse sans passer aux embrassades. Après un moment David revient et me demande de partir avec lui. J'en ai envie, car pour une raison que je ne connais pas je me sens attirée vers lui. Probablement parce qu'il semble moins sur de lui, parce qu'il a besoin de sortir de phrases superflu pour bien m'indiquer que c'est lui le boss d'une bonne partie des personnes présents, parce qu'il semble plus fragile et sensible sous sa doudoune uniqlo qu'il porte alors qu'il fait 18°C. Mais il y a Sam, et je me retrouve devant  un choix trop difficile à prendre. Je dis à David, qui m'a promis de ne pas coucher avec moi si je ne voulais pas, que je partirai avec lui mais que je ne voulais pas que Sam s'en aperçoive pour ne pas le vexer. Cependant Sam n'est pas bête et il comprend très bien, au moment que je lui dis au revoir il me lance un regard qui mélange l'accusation, le dégoût, la frustration et l'incompréhension. Je sors du bar et voit David qui est plongé dans une conversation avec un des ses avocats probablement pour lui dire au revoir. Je ne me sens pas me mettre à côté de lui en position de soumission en attendant qu'il termine sa conversation. Et je continue d'avancer, sur le trottoir, sur la route, sur l'intersection; il ne me suit pas; sur les rails du tramway en direction de Causeway Bay. Au Victoria Parc je m'assois sur un banc me demandant ce qui venait d'arriver. Je suis prise de honte et d'une mauvaise conscience de ne pas avoir réussi à tirer cette situation au clair. Je me dis que c'était une idée très stupide d'avoir voulu jouer à la conspiration au lieu de dire clairement aux deux hommes ce que je ressentait, j'aurais aimé pouvoir garder contact avec eux.

De retour à l'hôtel je constate qu'il est 4 heures du matin. J'ai un peu mal calculé le temps, il me restent encore 2 heures avant de devoir partir pour l'aéroport. Trop tard pour dormir, trop tôt pour partir, je suis soudainement prise par une panique et me mets à envoyer un message à un admirateur en France qui m'avait fait envoyer 25 roses rouges à mon hôtel à Hong Kong. "J'ai fait une bêtise, je ne me suis pas couchée à l'heure qu'il faut et maintenant j'ai peur de tomber dans les pommes dans l'avion car c'est ce qui est arrivé les 2 dernières fois que j'ai manqué de sommeil en prenant l'avion." Puis j'ajoute que c'étais une mauvaise idée de tomber amoureuse de moi, car je suis une personne trop sensible et trop fragile. Il m'appelle et me déclare son amour sans brancher sur ce que je venais de lui dire dans mon message. Il me parle pendant presque une heure des sentiments qu'il a pour moi. Ca m'empèche de dormir et c'est ce dont j'avais besoin dans cette situation. Je raccroche prends une douche, lance mes affaires dans la valise et descend pour le check-out. Il est 5h30 du matin. Le concierge de nuit c'est enroulé un plaid aux motifs Hello-Kitty autour des hanches. Vivre trop longtemps à Hong Kong ça fait qu'on a froid même à une température convenable. A l'aéroport je me sens vidée de toute énergie, je frissonne et je veux la doudoune de David. Dans l'avion je constate que j'ai 3 sièges pour moi, je m'allonge et je dors.

Bonjour Paris, je suis de retour!

 

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18 septembre 2014

Lola est à Paris

Je suis dispo ce week-end (19-21Sept) - tout ce week-end même en soirée ou la nuit! ;-)

CONTACTEZ MOI par e-mail!

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17 septembre 2014

La plage du Shangri-La

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Le couloir étroit et sombre est carrelé au sol et sur les murs avec des faïences ultra polis noirs. Je marche derrière mon ami, en bikini, enroulée dans une serviette de sauna. Malgré cette ambiance froide on sent la chaleur lourde monter, en nous rapprochant de la petite porte au bout du corridor. Nous passons devant une salle de sport accessible par une porte à gauche, il y a une jeune femme en sueur qui lève des poids, à côté d'elle, un homme musclé qui lui donne des ordres et l'encourage simultanément. Mon ami ouvre la porte, un pas en plus et nous sommes à l'extérieur. Une vague de chaleur irréelle nous enveloppe, comme pour nous avaler immédiatement. Il fait 43°C à l'ombre. J'étouffe. Devant nous s'ouvre une terrasse avec une piscine. Le bassin se trouve au soleil à cet heure de l'après-midi. L'endroit est entouré par les petits immeubles de 2 ou 3 étages de la résidence. Les murs sont peint en orange terracotta, l'air est jaune, on soupçonne un ciel bleu au dessus de la poussière permanente. En face de nous un jardinier arose les arbustes qui ornent le bord de la terrasse sur une quarantaine de mêtres. L'eau ruiselle du bout d'un long tuyau jaune. L'homme semble être d'origine indienne, la peau très foncé, les cheveux d'un noir profond. Il est jeune, maigre, sa tête est légèrement baissée comme s'il allait s'endormir. Ses gestes sont lents, ses mouvements sont d'une quasi invisibilité, la forte chaleur ne permettant pas d'élan dans son travail. Il n'y a personne d'autre qui s'est aventuré à l'extérieur à part mon ami et moi.

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Les serviettes trouvent leur place sur des chaises en plastiques blanches et nous penetrons dans l'eau qui a la température d'une baignoire tiède. Une fois dans l'eau j'arrive de nouveau à respirer. Je nage vers mon ami et fait une tentative de vouloir l'embrasser, puis je m'arrête: "Je peux t'embrasser ici?" "Logiquement oui, j'ai déjà vu un couple s'embrasser langoureusement ici dans l'eau." me reponde-t-il. "Mais bon, peut être c'était un vrai couple, et puis il fait encore jour, tout le monde peut nous voir." Je me contente de le taquiner, de le caresser légèrement sous l'eau ou de le froler avec mes seins en nageant tout proche de lui. D'un coup mes yeux commencent à gratter et deviennet vite douloureux, je les frotte, je les couvre avec mes mains. Un fort vent s'est levé d'une seconde à l'autre. "Mais c'est quoi ça???" Je cri à travers mes mains. "C'est une tempete de sable, ma chérie." J'ouvre une petite fente entre mes doigts et je constate que le ciel est devenu encore plus jaune qu'avant. En plus, je suis la seule personne qui semble être genée par ces milliers de petites graines de sable qui virvoltent dans l'air. Mon ami me regarde en rigolant. Le jardinier reste stoiquement à sa place sans bouger, il continue d'aroser ses plantes et deux femmes de peaux noirs, des belles expatriées d'Afrique subsaharienne, sont maintenant assises en maillot de bain sur les chaises en plastiques au bord de l'eau. Elles bavardent entre elles. Si on sort de l'eau maintenant on va être recouverts de sable alors nous restons dans l'eau. Je commence à sentir du sable sous mes pieds. "On fait quoi ce soir? Il n'y aurait pas un endroit avec un bar au bord d'une piscine, j'ai envie de boire des cocktails. Qu'en penses tu?" Mon ami est enchanté par l'idée. "On ira au Shangri-La, tu verras c'est magnifique"...

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... C'est peu dit. Le taxi nous laisse devant un énorme palace à l'architecture colonial. Le portier nous ouvre en nous souhaitant la bienvenue. Le hall d'entrée est colossal. Laissant le desk sur la droite nous avancons vers un bar restaurant qui se trouve à un petit niveau inférieur de seulement cinq ou six marches. Des grandes fenetres donnent sur un balcon à colonnes et un étage en dessous un grand rectangle illuminé bleu turquoise s'impose à notre vue, la piscine. "Vient, on regarde si les portes vitrées sont dévérouillées." Après être passés parmi les messieurs et dames de la bourgoisie locale et internationale, nous constatons que l'accès au balcon est libre. Il n'y a personne à l'extérieur, pourtant la vue est époustouflante, je me sent comme une impératrice qui contemple son territoire entre le désert, les lumières de cette ville battu sur du sable et la mer. Je prends la main de mon ami, la relache de suite et lui fait signe de me suivre à l'étage du dessous. Autour du pool des petits groupes sont assis autour de tables, fumant des shishas. "Last order" nous dit le barman, nous indiquant l'heure de fermeture proche. Alors nous partons pour un cocktail qui se reduit à l'essentiel: un mélange de 6 alcools forts sans jus de fruits inutiles. La chose qui nous est servit est vert fluo. Nos verres à la main nous continuons à faire le tour de la piscine. Au bout nous sommes seules, il n'y a plus que 2 mêtres en hauteur et quelques blocs rocheuses qui nous séparent de la mer. Nous prenons place sur les marches. De l'autre côté de la baie, la grandiose mosquée de Sheikh Zayed s'éleve fièrement dans un pur blanc illuminée d'une centaine de phares contre le noir de la nuit. Sa réfléxion est porté par des petites vaguelettes calmes dans l'eau jusqu'à nous. La mixture avalée monte vite dans nos esprits et anime notre discussion comme nos rapprochements. J'enlace mon ami lui soufflant des mots douces à l'oreille, nous rigolons il m'embrasse dans le cou. Je ferme les yeux quelques secondes pour pleinement sentir son coprs contre le mien, j'ai envie de me laisser porter très loin. Quand j'ouvre les yeux j'aperçois deux silhouettes de l'autre côté de la piscine, s'avancant vers le bord de la mer. C'est un couple, l'homme habillé en kandoora blanc avec gotra sur sa tête qui est tenu en place par l'agal noir. Sa compagne porte la traditionelle abaya noir. Mon ami me serre toujours contre lui. Je lui souffle rapidement à l'oreille: "Honey, on a de la visite, on devrait prendre un peu de distance." et nous retrouvons nos places l'un à côté de l'autre, sans se toucher, les émotions et l'envie bouillants au fond de nous. Ce pays ou un simple baiser public me fait frôler l'illégalité m'excite. Ce choque des cultures et le fait de danser un exercise périlleux entre traditions, liberté et libertinisme me fascine.

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11 juillet 2014

Plus que quelques Dispos avant les vacances

Hello Boys!!!

Je suis encore à Paris... mais plus pour longtemps. ;-)

 

Ce week-end je suis dispo. Comment passer un moment avec Lola? Voici mes envies!

Croisière Elastique: Une petite idée serait d'aller sur la Croisière Elastique ce samedi 12 Juillet. (Me contacter vite car il n'y a plus beaucoup de places dispo). A cette soirée je peux me montrer de mon humeur dominatrice et vous mettre dans le rôle de mon soumis. Do you like that?

Club sauna hammam: Vu que l'été se fait attendre, je peux vous accompagner en soirée libertine en club sauna hammam. La chaleur sera garantie. J'aime bien cette ambiance à la fois très coquine et relaxante dans les vapeurs et dans l'eau.

Club Libertin: Let's dance all night long...mhm, danser c'est clair j'adore ça. Il y a autre chose que j'adore encore plus, c'est passer du dance floor directement dans un coin calin pour un corps à corps et aussi pour doner du plaisir à d'autres jolies demoiselles. J'aime beaucoup faire crier une fille de bonheur.

Vous avez une autre idée? Je suis là pour satisfaire votre fantasme, car j'aime expérimenter le sexe dans toutes ses facettes. ;-)

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1 mai 2014

Apparition éclair

Après quelques semaines d'absence j'ai fait une apparition éclair le week-end dernier à Paris. Je n'ai pas pu rencontrer toutes les personnes qui m'ont fait parvenir des mails. Je serais très certainement de nouveau disponible quelques jours du mois de mai et de juin. Les dates seront annoncés ici même.

Sensuellement à vous,

Lola ;-)

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23 avril 2014

LOLA EST DISPO

DISPO CE WEEK END - DISPO CE WEEK END - DISPO CE WEEK END

 

Lola est a nouveau DISPO!

 

Je je me sens très coquine en ce moment, des grosses envies de moments chauds!!!!! ;-)

 

pour me contacter c'est par mail s'il vous plaît: hallo.lola@yahoo.fr 

 

KISSES

6 novembre 2013

Back from UAE!!! Lola's in Town :-)

Lola est finalement de retour dans la ville d'amour! Après mon petit trip "Lost in UAE" je suis trop heureuse de retrouver Paris. Pour l'instant je peux vous annoncer que je vais reprendre des rendez-vous avec vous.

- Come on darling, let's spend a very hot moment together -

Je suis libre ce samedi le 9 Novembre en soirée et toute la nuit.

Je suis libre le mardi 12, jeudi 15 et vendredi 16 novembre entre 10h et 17h.

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12 septembre 2013

Pour les connaisseurs de foot

Hello,

Je jouerai bien une partie de foot avec vous. ;-)

au plaisir de vous lire et de vous rencontrer

Lola

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24 août 2013

Configuration de mail

Salut chers messieurs,

Lola est de retour à Paris et j'aimerai bien vous montrer comment on fait une bonne fellation. Ce n'est pas mon seul talent d'ailleurs... ;-)

à bientôt

Lola

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29 juin 2013

Lola connectée

Hello boys,

Lola is back in town :-)

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